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De la critique / Luc Boltanski
Titre : De la critique : précis de sociologie de l'émancipation Type de document : Texte imprimé Auteurs : Luc Boltanski (1940-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 2009 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 1 vol. (294 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-012656-9 Note générale : Index Langues : Français Catégories : Philosophie sociale
Théorie critiqueIndex. décimale : 301 Sociologie : Classer ici les ouvrages d'ensemble sur la société, L'anthropologie sociale et culturelle à 306, physique à 573 Résumé : Le rapport que la sociologie entretient avec la critique sociale n'a cessé de hanter cette discipline depuis les origines.
La sociologie doit-elle être mise au service d'une critique de la société, ce qui suppose de rendre compatibles description et critique? La critique détourne-t-elle la sociologie de son projet scientifique ou en est-elle la finalité sans laquelle la sociologie ne serait qu'une activité vaine, détachée des préoccupations que nourrissent les personnes en société ? Cette question a déterminé les couples d'oppositions fondateurs - entre faits et valeurs, idéologie et science, déterminisme et autonomie, structure et action, approches macro et micro sociales, explication et interprétation, etc.
Elle dicte deux des principaux programmes qui aujourd'hui configurent la discipline : la sociologie critique des années 1970, particulièrement dans la forme que lui a donnée, en France, Pierre Bourdieu ; la sociologie pragmatique de la critique, développée dans les années 1980-1990.
Dans la sociologie critique, la description en termes de rapports de forces met l'accent sur la puissance des mécanismes d'oppression, sur la façon dont les opprimés les subissent passivement, allant, dans leur aliénation, jusqu'à adopter les valeurs, intériorisées sous la forme d'idéologies, qui les asservissent.
La sociologie pragmatique décrit les actions d'hommes révoltés mais dotés de raison, porte l'accent sur leur capacité, dans certaines conditions historiques, à se lever contre leur domination, à forger des interprétations nouvelles de la réalité au service d'une activité critique. Luc Boltanski propose ici un cadre permettant d'articuler ces deux approches, apparemment antagoniques - l'une déterministe et réservant le beau rôle à la science éclairante du sociologue, l'autre soucieuse de se tenir au plus près de ce que disent et font les personnes.
Ce travail d'unification le conduit à réélaborer des notions centrales pour la sociologie comme celles de pratique, d'institution, de critique et, finalement, de " réalité sociale ". Il a pour ambition de contribuer au renouvellement actuel des pratiques de l'émancipation.Permalink : https://pmb.institutfrancais.pl/index.php?lvl=notice_display&id=37087 De la critique : précis de sociologie de l'émancipation [Texte imprimé] / Luc Boltanski (1940-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard, 2009 . - 1 vol. (294 p.) ; 21 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISBN : 978-2-07-012656-9
Index
Langues : Français
Catégories : Philosophie sociale
Théorie critiqueIndex. décimale : 301 Sociologie : Classer ici les ouvrages d'ensemble sur la société, L'anthropologie sociale et culturelle à 306, physique à 573 Résumé : Le rapport que la sociologie entretient avec la critique sociale n'a cessé de hanter cette discipline depuis les origines.
La sociologie doit-elle être mise au service d'une critique de la société, ce qui suppose de rendre compatibles description et critique? La critique détourne-t-elle la sociologie de son projet scientifique ou en est-elle la finalité sans laquelle la sociologie ne serait qu'une activité vaine, détachée des préoccupations que nourrissent les personnes en société ? Cette question a déterminé les couples d'oppositions fondateurs - entre faits et valeurs, idéologie et science, déterminisme et autonomie, structure et action, approches macro et micro sociales, explication et interprétation, etc.
Elle dicte deux des principaux programmes qui aujourd'hui configurent la discipline : la sociologie critique des années 1970, particulièrement dans la forme que lui a donnée, en France, Pierre Bourdieu ; la sociologie pragmatique de la critique, développée dans les années 1980-1990.
Dans la sociologie critique, la description en termes de rapports de forces met l'accent sur la puissance des mécanismes d'oppression, sur la façon dont les opprimés les subissent passivement, allant, dans leur aliénation, jusqu'à adopter les valeurs, intériorisées sous la forme d'idéologies, qui les asservissent.
La sociologie pragmatique décrit les actions d'hommes révoltés mais dotés de raison, porte l'accent sur leur capacité, dans certaines conditions historiques, à se lever contre leur domination, à forger des interprétations nouvelles de la réalité au service d'une activité critique. Luc Boltanski propose ici un cadre permettant d'articuler ces deux approches, apparemment antagoniques - l'une déterministe et réservant le beau rôle à la science éclairante du sociologue, l'autre soucieuse de se tenir au plus près de ce que disent et font les personnes.
Ce travail d'unification le conduit à réélaborer des notions centrales pour la sociologie comme celles de pratique, d'institution, de critique et, finalement, de " réalité sociale ". Il a pour ambition de contribuer au renouvellement actuel des pratiques de l'émancipation.Permalink : https://pmb.institutfrancais.pl/index.php?lvl=notice_display&id=37087 Exemplaires
Cote Code-barres Support Localisation Section Disponibilité Sous-section 301 BOL 0226583117 Livre Cracovie Salle documentaires Disponible "Il faut s'adapter" : sur un nouvel impératif politique / Barbara Stiegler
Titre : "Il faut s'adapter" : sur un nouvel impératif politique Type de document : Texte imprimé Auteurs : Barbara Stiegler, Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : DL 2019 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 1 vol. (336 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-275749-5 Prix : 22 EUR Note générale : Bibliogr. p. 287-295. Index Langues : Français Catégories : Biopolitique -- Philosophie
Démocratie
Évolution sociale -- Philosophie
Libéralisme économique -- PhilosophieIndex. décimale : 320.510 Résumé : D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais.
(4e de couverture)Permalink : https://pmb.institutfrancais.pl/index.php?lvl=notice_display&id=112502 "Il faut s'adapter" : sur un nouvel impératif politique [Texte imprimé] / Barbara Stiegler, Auteur . - [Paris] : Gallimard, DL 2019 . - 1 vol. (336 p.) ; 21 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISBN : 978-2-07-275749-5 : 22 EUR
Bibliogr. p. 287-295. Index
Langues : Français
Catégories : Biopolitique -- Philosophie
Démocratie
Évolution sociale -- Philosophie
Libéralisme économique -- PhilosophieIndex. décimale : 320.510 Résumé : D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais.
(4e de couverture)Permalink : https://pmb.institutfrancais.pl/index.php?lvl=notice_display&id=112502 Exemplaires
Cote Code-barres Support Localisation Section Disponibilité Sous-section 194 STI 200098121 Livre Varsovie Adultes Sorti jusqu'au 19/03/2021 D'une philosophie à l'autre / Bruno Karsenti
Titre : D'une philosophie à l'autre : les sciences sociales et la politique des modernes Type de document : Texte imprimé Auteurs : Bruno Karsenti, Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : impr. 2013, cop. 2013 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 1 vol. (358 p.) Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-077118-9 Prix : 21 EUR Note générale : Notes bibliogr. p. [333]-350. Index. Catégories : Philosophie politique
Sociologie et philosophieIndex. décimale : 320.01 Résumé : "À l'origine, avec Socrate, la philosophie est une forme singulière de discours par lequel, selon Max Weber, on «coince quelqu'un dans un étau logique». Acte politique de résistance à un certain dévoiement de la parole publique et politique, le dialogue philosophique exige de ses interlocuteurs non plus qu'ils se conforment à un type de vérité susceptible d'exposition doctrinale, mais qu'ils entrent dans sa recherche commune - que la vie commune se reconfigure à travers ce type d'expérience dont la philosophie dégage le socle. Or, la situation change du tout au tout avec l'émergence au XIXe siècle des sciences sociales qui font leur miel, à l'âge démocratique, de la connaissance relative au gouvernement des hommes, aux groupements qu'ils forment, aux liens qui les rassemblent, aux régimes de pensée et d'action qu'on peut y rattacher. Auguste Comte appelle à passer de la philosophie métaphysique à une autre, positive, dont la seule fonction, ancillaire et résiduelle, est d'aider à la clarification et à l'articulation méthodologiques des travaux scientifiques. Assurément, à la manière de la Grèce ancienne, les sciences sociales ont imposé un nouvel «état logique» au discours public, opposé leur résistance mentale et normative à une conjonction délétère entre parole et pouvoir politique, et, en définitive, modifié la perception que les individus ont de leur existence dans leur situation sociale et politique en même temps qu'elles inventent des manières d'agir sur cette situation même.[...]" Permalink : https://pmb.institutfrancais.pl/index.php?lvl=notice_display&id=99575 D'une philosophie à l'autre : les sciences sociales et la politique des modernes [Texte imprimé] / Bruno Karsenti, Auteur . - [Paris] : Gallimard, impr. 2013, cop. 2013 . - 1 vol. (358 p.) ; 23 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISBN : 978-2-07-077118-9 : 21 EUR
Notes bibliogr. p. [333]-350. Index.
Catégories : Philosophie politique
Sociologie et philosophieIndex. décimale : 320.01 Résumé : "À l'origine, avec Socrate, la philosophie est une forme singulière de discours par lequel, selon Max Weber, on «coince quelqu'un dans un étau logique». Acte politique de résistance à un certain dévoiement de la parole publique et politique, le dialogue philosophique exige de ses interlocuteurs non plus qu'ils se conforment à un type de vérité susceptible d'exposition doctrinale, mais qu'ils entrent dans sa recherche commune - que la vie commune se reconfigure à travers ce type d'expérience dont la philosophie dégage le socle. Or, la situation change du tout au tout avec l'émergence au XIXe siècle des sciences sociales qui font leur miel, à l'âge démocratique, de la connaissance relative au gouvernement des hommes, aux groupements qu'ils forment, aux liens qui les rassemblent, aux régimes de pensée et d'action qu'on peut y rattacher. Auguste Comte appelle à passer de la philosophie métaphysique à une autre, positive, dont la seule fonction, ancillaire et résiduelle, est d'aider à la clarification et à l'articulation méthodologiques des travaux scientifiques. Assurément, à la manière de la Grèce ancienne, les sciences sociales ont imposé un nouvel «état logique» au discours public, opposé leur résistance mentale et normative à une conjonction délétère entre parole et pouvoir politique, et, en définitive, modifié la perception que les individus ont de leur existence dans leur situation sociale et politique en même temps qu'elles inventent des manières d'agir sur cette situation même.[...]" Permalink : https://pmb.institutfrancais.pl/index.php?lvl=notice_display&id=99575 Exemplaires
Cote Code-barres Support Localisation Section Disponibilité Sous-section 320 KAR 200086151 Livre Varsovie Adultes Disponible